2 mille vingt 2

Une année se termine, une nouvelle va voir le jour.

Je profite du moment venu de donner mon avis sur Malevil pour quelques petites réflexions. Malevil a été publié en 1972, il y a donc 50 ans tout juste, un demi-siècle. Bon, jusque là, c’est rond et ça sonne plutôt bien mais rien de plus.

Par contre, il faut connaître l’histoire de Malevil. On s’intéresse à un homme, Emmanuel Comte. On nous raconte un peu sa vie. Quand soudain ! Il se passe un événement, on ne sait pas lequel, qui provoque une catastrophe nucléaire. Et là, ça a failli être la fin de tout. Mais non, c’est au contraire une sorte de deuxième début, dans le livre. Et indéniablement dans la vie d’Emmanuel Comte, c’est aussi le début d’une nouvelle vie.

Or l’événement du livre a lieu en 1977, et c’est ma date de naissance. Vous voyez la coïncidence extraordinaire. C’est forcément un signe que c’est pour moi, maintenant que je rédige mon avis sur Malevil, le début d’une nouvelle vie !

Peut-être une nouvelle vie pour tous en 2022, avec moins de covid…

Je souhaite l’année 2022 la meilleure possible à chacun d’entre vous !

Malevil par Merle

Dans Malevil Robert Merle imagine le monde après une catastophe nucléaire (inexpliquée). Il y a très peu de survivants et ils s’organisent en micro-société et doivent s’adapter aux éléments perturbés.

Ce livre fait résonner en nous des souvenirs d’enfants : « on dirait que… », « on ferait comme si… », mais dans le livre, ce n’est pas un jeu. Il y a des accents de Ravage (Barjavel) dans Malevil. Avec quelques questionnements intéressants pour aujourd’hui : comment se passer de la technologie sans y être préparé ? Et la question est d’autant plus brûlante en 2022 qu’en 1972 qui est la date de publication de Malevil.

Le thème de la relation aux autres en fait aussi un livre qui traverse les âges sans problème, aux préoccupations universelles. Propos à nuancer quelque peu avec la place de la femme qui a tout de même bien changé et dont la vision a évolué.

Le point de vue donné est celui du narrateur, Emmanuel Comte, que j’ai trouvé parfois un peu agaçant, avec un côté quelque peu donneur de leçons et imbus de sa personne. J’ai ressenti aussi quelques longueurs au milieu du livre. Mais ensuite l’action reprend et la fin se lit très vite.

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