Oh ! Eau ! … Eh ! Eau !

Blackwater, la saga aux titres complètement décalés en cet été desséché : « La crue », « Pluie »… savourez la sensation que vous procurent ces termes. Bon, le problème c’est qu’Esteban est un peu trop joyeux cette année, comprendront ceux de mon âge ou plus jeune, ou plus vieux, qui ont parcourus la Cordillère des Andes à la recherche des mystérieuses cités d’or.

Bon, on ne va pas pleurer sur notre sort (sauf Esteban, toi tu peux!) alors on va apprendre à faire avec. Ou sans plutôt. Enfin avec moins d’eau. Le problème c’est de le faire de manière raisonnée. Car certes c’est bien de couper l’eau quand on se brosse les dents mais ça ne fera pas tout. Il est sûrement intéressant de se pencher sur l’eau cachée, c’est-à-dire l’utilisation de l’eau pour la fabrication d’objets. Par exemple tout le monde sait que la fabrication des jeans, leur coloration, leur décoloration particulièrement, était très consommatrice d’eau. Cette industrie a un peu évolué ces dernières années, peut-être pour faire de l’affichage, mais s’il y a une réalité derrière, c’est mieux que rien.

Nous n’avons pas besoin de nous priver de tout. Nous pouvons nous contenter de diminuer notre consommation, pour la viande rouge par exemple. Nous pouvons aussi faire évoluer certains procédés de fabrication pour qu’ils deviennent compatibles avec le manque d’eau et l’évolution climatique.

Allez, revenons à Blackwater, avec le tome 3, La maison (il ne s’agit finalement pas d’eau dans ce titre), de Michaël McDowell, aux éditions Monsieur Toussaint Louverture :

Livre de poche qui se prend pour un grand, avec sa couverture qui en jette !

La suite de la saga. Je n’ai pas lu les tomes les uns après les autres, j’ai intercalé d’autres livres entre deux. Quelques pages seulement m’ont suffi à me replacer dans l’histoire au milieu des personnages, de la famille Caskey, au milieu de la ville de Perdido entourée des rivières, la Perdido et la Blackwater.

Certaines intrigues se dénouent dans ce tome, d’autres se mettent en place. La famille Caskey évolue, les mystères s’épaississent, les personnages apparaissent, ou disparaissent, selon.

Roman de gare par excellence selon moi, par le format calibré sur deux fois deux heures de lecture environ, le thème – une saga familiale type feuilleton de l’été. Alors certes ça casse pas trois pattes à un canard mais quand j’allume la télé ce n’est pas toujours pour regarder la palme de Cannes ; je regarde aussi les téléfilms à la noix. Quand j’ouvre un livre, c’est donc la même chose, je ne m’attends pas toujours à tomber sur le Goncourt.

J’en suis donc à la moitié des six volumes et loin d’être lassée.

Alors au suivant !

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