Défaillance

Avec le confinement, on a parlé de nouveau monde. Puis rien. Encore que, c’est peut-être quelque chose de personnel après tout. Des tas de gens se sont mobilisés pour être bénévole par exemple dans des associations. Moi, je ne trouve pas l’énergie. Je réfléchis à une vie différente. Mais je n’ai pas le courage de mettre en péril, ou du moins en difficulté ma famille, pour un changement risqué.

Mais continuer à être prof demande une force de conviction assez importante. Il faut en avaler des couleuvres, il faut avoir une sacré estime de soi pour passer outre les contrariétés, virant parfois à l’humiliation.

Peut-être remettre la chose à sa juste place : un métier, pour gagner sa vie et pour faire autre chose de sa vie. Se concentrer sur des loisirs, encore faut-il atteindre le soir ou le week-end sans être laminé, il y a plus dur comme métier bien sûr, mais c’est un problème psychologique.

Se fixer peut-être des objectifs atteignables, écrire ici en fait certainement partie, me remettre à lire, avoir des activités personnelles, même basiques comme cuisiner. Tiens, j’y pense, c’est bientôt la saison du crochet ! Chaque année au mois de novembre, je crochète des décorations de noël ou des petites babioles pour les calendriers de l’avent. Tout ça approche, mine de rien, comme le temps passe…

Allez, ces réflexions faisant suite à l’écriture d’un avis sur un livre qui n’est pas un roman, pour une fois : Vive la banqueroute.

Vive la banqueroute ! : Comment la France a réglé ses dettes, de Philippe le Bel au général de Gaulle par Morel

Le sous-titre, « Comment la France a réglé ses dettes, de Philippe le Bel au général de Gaulle », résume bien l’affaire. Petit inventaire des banqueroutes dans l’histoire de France, présentées par un collectif d’auteurs qui se sont documentés sur chacun des sujets, tout cela est présenté de manière succincte.

De nos jours, les médias de grande écoute présentent presque toujours un discours ne remettant pas en cause la nécessité du paiement de la dette. Si bien qu’on finit par croire qu’il n’y a pas d’autre alternative possible. Il est donc si ce n’est nécessaire, à tout le moins utile de rappeler touts les moments dans l’histoire où la dette a été partiellement effacée en France, d’en mesurer les causes et les conséquences, de comprendre qui a été épargné, voire avantagé lors de ces semblants de banqueroute.

Un tour d’horizon rapide qui donnera peut-être l’envie, ou le besoin, de se documenter plus précisément sur certains des épisodes évoqués ici, éventuellement de changer de point de vue sur la question de l’endettement, voire de changer d’avis sur les solutions possibles à apporter.

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