Leur domaine de Jo Nesbo

Partir, repartir

Partir comme quitter un lieu, s’en aller comme un fin. Ou partir comme commencer, partir à temps, partir du bon pied, commencer quelque chose.

Je vais préférer la version qui me semble plus optimiste, la deuxième, quand je vais déménager prochainement. Je me suis toujours très vite attachée à mes différents lieux de vie alors je pense que ce sera le cas, même si au départ cette future maison n’est pas un coup de cœur – je l’ai choisie pour son emplacement d’abord et parce qu’elle était dans mes moyens car sinon elle ne cochait pas beaucoup de mes critères. Alors je vais essayer d’en faire quelque chose de bien – je veux dire de positif. Le temps passant avant le déménagement va sûrement passer très vite, voire trop (bicause : tout ce qu’il y a à faire et à gérer…) mais il vaut mieux, car ce n’est pas le plus agréable cet entre-deux : plus envie de m’investir vraiment dans l’ancienne maison, pas encore possible de m’investir dans la nouvelle.

Dans les cartons : des livres. Parmi les livres : Leur domaine de Jo Nesbo, pour lequel voici mon avis :

Jo Nesbo doit bénéficier d’un gros gros a priori positif de ma part car dès la première page je sais que ce livre va être bien et me plaire. Pourtant sur une page on peut penser qu’on n’en sait pas encore beaucoup de l’intrigue, d’autant que c’est un pavé. Alors à quoi cela tient ? L’écriture… une « voix » que je reconnais et que j’ai identifié plaisante ; même si elle raconte parfois des horreurs, on aime se faire peur avec des gens comme ça.

Ici, le genre change un peu de d’habitude, enfin des trois ou quatre que j’ai lu précédemment de l’auteur. On ne suit pas l’enquêteur ici, on est dans l’âme d’un personnage : Roy.

Roy et Carl sont frères. Et ils ont la fraternité dérangeante les deux frères…

Les choix pour l’intrigue sont énervants, dérangeants, mais c’est évidemment une qualité : pas de mièvrerie, pas de putain de conte de fée. Tu veux du noir, tu en as.

Quoique. Est-ce qu’on ne finit pas par tomber dans la facilité du « noir c’est noir… » ? Tout compte fait non car il y a quand même des nuances et un enjeu du tout début à la toute fin qui rend difficile de poser ce livre avant d’en être arrivé au bout.

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