A la ramasse

Je participe régulièrement aux opérations masse critique organisées par Babelio. L’idée est sympa : bénéficier d’un livre gratuit avec pour seule contrainte d’en donner un avis dans les trente jours.

Un mois pour lire un livre, c’est large. Normalement. Mais parfois, le temps de finir une autre lecture, et retardée par un imprévu professionnel ou personnel, il est déjà arrivé que je mette les bouchées doubles pour finir dans les temps et j’avais déjà publié un avis le dernier jour du délai. Et il y a peu, pour le livre précédent obtenu par masse critique, je me suis carrément laissée débordée et avoir par le temps, j’ai dépassé de six jours le délai imparti. Bon, je suppose que ce n’est pas la fin du monde, mais habituée à être toujours tellement à l’heure que je ne sais pas ne pas être en avance, idem sur les délais, j’ai eu l’impression d’être en faute. Alors cette fois-ci, je prends garde à finaliser ma critique dans les temps.

Surtout par les temps qui courent…

Aujourd’hui, c’est mon avis sur Skeleton Coast de Laurent Whale, que je vous donne.

Skeleton Coast par Whale

On est tout de suite placé au cœur de l’intrigue et même au cœur de l’action. Mais ce n’est qu’une illusion, dans un premier temps en tout cas.

On a affaire à un début un peu complexe avec des allers-retours dans le temps et des changements de lieu assez soudains.

Passée cette présentation des personnages, du contexte, et somme toute de l’histoire, on va reprendre un suivi linéaire du déroulement de celle-ci. Et finalement, elle se révèle plutôt lente à se dérouler pour une moitié.

Le livre est constitué de chapitres très courts, trois à quatre pages. Donc de beaucoup de chapitres, puisqu’on a en tout presque cinq cents pages. J’ai parfois été un peu gênée par l’inexorabilité de cette longueur.

Nous suivons un homme, Richard Grangier, à la recherche de sa fille, médecin dans l’humanitaire, disparue en Afrique six ans plus tôt dans des circonstances troubles. Cette quête va se confronter à plusieurs problèmes et faits de société : délinquance écologique des états occidentaux, système mafieux en occident, corruption dans les pays africains, contrôle des frontières, traitement des déchets radioactifs, services spéciaux des différents pays, militantisme et organisations internationales ; les thèmes abordés sont nombreux, trop peut-être et de manière un peu inégale, il m’a manqué des développements pour comprendre les tenants et les aboutissants sur certains points, alors qu’à d’autres moments, l’histoire s’étire un peu en longueur avec des déplacements racontés dans les moindres détails par exemple.

L’action se densifie cependant au cours de l’ouvrage, ce qui permet d’atteindre la fin quand même assez vite et sans ennui.

Une histoire intéressante, donc, mais qui ne m’a pas passionnée.

Merci à Babelio d’organiser masse critique et aux éditions Au Diable Vauvert d’y participer.

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